Nawel, fidèle du créneau nettoyage du lundi

Le nettoyage du supermarché est un aspect essentiel. Même si tous les créneaux, ou presque, font du ménage, il est nécessaire de faire régulièrement un nettoyage en profondeur des zones et du matériel difficilement accessibles quand le magasin est « occupé ». C’est pourquoi, depuis fin 2019, des créneaux sont ouverts chaque lundi de 13h à 16h, réservés exclusivement au nettoyage de la coopérative. En semaine A, B et D, il s’agit de nettoyages classiques. Le créneau de la semaine C est quant à lui réservé à des nettoyages plus techniques. Ce créneau, encadré par Jean-François, nécessite des compétences particulières, notamment savoir démonter (et bien sûr remonter) le matériel frigorifique.

Pour le portrait de ce mois-ci, nous vous proposons donc une rencontre avec Nawel dont le créneau est le lundi à 13h pour le grand ménage. Et ce n’est pas une mince affaire de s’occuper de nettoyer la Louve, notamment des frigos du rayon frais : « Sortir les denrées périssables, les stocker en chambre froide, bien récurer puis tout remettre à sa place, ça prend du temps mais c’est gratifiant ! L’impression d’un travail achevé et bien fait. » nous explique Nawel. Et de plus, c’est super calme et serein car la louve étant fermée le lundi, il n’y pas de coopérateurs à part les salariés : « On travaille dans une ambiance super relax et un environnement zen. Ça fait du bien cette tranquillité quand on vit à Paris, avec le bruit quotidien des transports et de la foule de la ville. Et faire ses courses à la fin du service sans personne dans les rayons et à la caisse, un bonheur ! ».

En plus du calme ambiant, Nawel aime que les tâches, de ménage en l’occurrence, soient bien définies. À la fin, c’est propre et c’est vraiment fini, pas comme un réassort ou un inventaire qu’il faut sans cesse faire et refaire. À chaque service, elle rencontre des personnes différentes, sympathiques et intéressantes : « J’ai souvent de véritables discussions pendant ces 3 heures, des copines et copains de situation temporaire je dirais, avec qui on discute travail ou même crise existentielle. Peut-être que le calme et le fait d’être détendu facilite le bavardage. Dans tous les cas, le rapport d’équipe avec les salariés présents est cool, une ambiance relax où chacun se fait confiance, c’est très appréciable.»

Nawel est à la Louve depuis fin 2019. Elle a entendu parler de la coopérative alors qu’elle vivait à Berlin grâce à un article de presse. Quand elle est revenue en France, des amis de Saint-Ouen, également coopérateurs à la Louve, lui en ont reparlé. Trop contente de venir faire ses courses à 5 minutes en vélo, elle adore l’ambiance de cette coopérative. Elle aimait bien faire son service toutes les 8 semaines pendant le Covid, mais sinon le fonctionnement lui plaît. « C’est agréable d’être proche de son domicile, et de consommer bio, de manière variée, en toute confiance, tant sur la sélection, la qualité que le prix des produits. », nous explique-t-elle. C’est rassurant et moins agressif que le marketing sensoriel des grands supermarchés et leurs promos tonitruantes dans les oreilles. En résumé, un contrat de base doublé d’une charge mentale en moins, c’est pour ça qu’elle aime la Louve.

Alors le flan de la Louve, elle l’aime d’amour comme elle dit, comme beaucoup d’autres d’ailleurs (cf. portraits d’Eric et Olivier dans la Louvetter d’octobre). C’est aussi une inconditionnelle des citrons en général : citrons caviar avec ses petites billes qui éclatent dans la bouche, ou les citrons bergamote. Enfin, elle apprécie l’offre des boissons non alcoolisées, assez variée, avec ses Kombucha, Kefir et autres boissons pétillantes pas trop sucrées.