Du sel noir… Le concept éveille la curiosité tant l’association de ces deux termes semble antinomique. Comment du sel peut-il être noir ?
À l’origine, le sel noir d’Hawaï se produisait spontanément lorsque les pluies, dévalant les volcans, déversaient des résidus de roche volcanique dans la mer sur les côtes. Le mélange, naturel, produisait un sel noir que les habitants récoltaient à la main, explique-t-on sur le site spécialisé L’île aux épices.
Aujourd’hui, lorsqu’il est extrait des eaux de l’océan Pacifique, récolté par évaporation solaire, le sel d’Hawaï est aussi blanc que son équivalent breton (de Guérande) ou vendéen (de Noirmoutier). Sa teinte noire vient du fait qu’il est ensuite mélangé à du charbon actif végétal généralement issu de coques de noix de coco. Ce qui lui donne d’ailleurs un arôme subtil de fumée.
Sur Épices du monde, on le conseille pour assaisonner les salades de fruits, les légumes rôtis, les viandes grillées, les poissons et fruits de mer, ainsi que les sauces et les marinades. Son croquant en fait une excellente alternative à la fleur de sel.
Tout comme celle-ci, « le sel d’Hawaï est réservé à la finition des plats », prévient-on sur Mes épices. Car, ajouté trop tôt, « sa couleur noire pourrait avoir tendance à donner un aspect encre de seiche à vos préparations ».
Bonne dégustation !