La Louve regorge de produits, plus de 6 500 références à ce jour. Des centaines doivent l’honneur de se tenir au garde-à-vous sur nos étagères aux membres qui les ont proposés. Si vous souhaitez à votre tour alimenter les rangs, un seul moyen : les classeurs de suggestions.

La Louve met à disposition de ses membres deux classeurs qui permettent à chacun de proposer un produit qu’ils souhaitent pouvoir acheter dans notre magasin. Vous trouverez ces grands classeurs bleus dans l’espace des caisses.

Comment ça marche ?
Les gammes de produits sont indiquées sur la couverture et des fiches vierges sont proposées dans chacun d’entre eux.
Il faut être le plus précis possible pour orienter correctement le salarié en charge de la gamme concernée : bien préciser le nom du produit et le nom de la marque, et ajouter tout autre détail qui pourrait être important. Il faut bien sûr avoir vérifié que le produit n’est pas déjà proposé.

Toutes les demandes sont examinées par les salariés. Pour l’instant, parce qu’il reste pas mal de place sur nos étagères, la politique est en général : si le produit est disponible auprès de nos fournisseurs, on le teste en rayon. S’il se vend bien, il sera commandé à nouveau. S’il n’a pas assez de succès, il disparaîtra. Si la suggestion n’est pas retenue, la raison en sera indiquée dans le classeur : le produit n’est pas disponible chez nos fournisseurs, ou nous avons déjà acheté ce produit par le passé et il ne s’est pas vendu, ou il existe déjà un produit similaire en rayon, ou encore le produit n’est plus fabriqué.

 

Pourquoi un cahier de suggestion papier ?

Proposer une version en ligne du cahier de suggestions n’est pas forcément une bonne idée. Cela signifierait que chacun pourrait proposer des produits sans être au magasin, sans avoir vu le rayon, sans savoir si on a déjà trois références différentes de ce produit, etc. À terme, il est envisagé d’avoir une version en ligne dans le magasin, qui permettrait aux coopérateurs de faire une recherche dans la base des produits avant de faire des suggestions, ce qui faciliterait également le traitement de ces dernières. Mais cela n’est pas encore à l’ordre du jour.



Qui décide des produits en rayons, et comment ?

Les acheteurs salariés sont orientés par :
– la politique d’achat,
– leur expertise,
– l’expertise de certains membres et des comités comme le comité bières par exemple,
– les suggestions des membres,
– le niveau des ventes.

Le niveau des ventes est un critère pertinent pour une raison économique (si un produit ne se vend pas, il prend la place d’un autre qui pourrait se vendre), et c’est aussi le critère le plus objectivement démocratique : un produit « idéal » qui ne se vend pas n’est peut-être pas si idéal que ça, un produit « mauvais » qui se vend, autant le vendre à La Louve que de le snober, et que les coopérateurs aillent l’acheter ailleurs.