Comme les autres produits de consommation, l’huile d’olive ne fait pas exception face à la hausse des prix.
Dans nos rayons, ce sont les huiles d’olive d’origine espagnole et tunisienne qui connaissent la plus forte hausse avec une augmentation d’environ 30%.
La situation sur le marché mondial de ce produit est très tendue. L’Espagne et l’Italie qui font partie avec la Grèce des 3 marchés de référence ont connu en 2022 des sécheresses sans précédent. Des conditions climatiques extrêmes qui ont divisé la production par 2 alors que la demande internationale continue à être soutenue.
Les producteurs ont fait face également aux effets combinés de la pandémie et de la guerre en Ukraine. Ils ont dû faire face à une hausse généralisée des coûts de production qu’ils ont dû répercuter sur leur prix de vente. Et selon le conseil oléicole international, l’organe de référence en la matière, il n’y aura pas de baisse des prix prévue à court terme.
Ci-dessous, un témoignage de la marque Vigean, reçu via le fournisseur qui nous livre les huiles de cette marque :
« Cette année, le marché de l’huile d’olive est encore plus compliqué que d’habitude. […] La disponibilité a baissé d’environ 60% par rapport à l’année passée à cause de la petite récolte et de la qualité médiocre de certaines huiles qui ont été déclassées de vierge extra à vierge. Tous les pays méditerranéens, producteurs d’olives sont concernés et beaucoup de producteurs se trouvent déjà en rupture.
La pénurie occasionne une inflation du cours de cette matière première et nos fournisseurs avec lesquels nous n’avions pu signer de contrat annuel, reviennent sur les prix. Il est probable qu’il en soit de même à chacun de nos approvisionnements. »