Un an après la dernière embauche, La Louve a enrichi son équipe d’une nouvelle salariée chargée de la cogestion du supermarché et des achats de certains produits secs.
Francine Lesage est devenue la septième salariée de La Louve le 20 février 2018 en intégrant son nouveau poste polyvalent : Ouverture et fermeture des caisses, supervision et coordination des coopérateurs, remplissage des bacs de vrac… Comme les autres employé.e.s, Francine effectue les activités complémentaires aux tâches réalisées par les coopérateurs, nécessitant une vision générale et large du supermarché. De plus, elle est en charge de trois fournisseurs de produits secs, majoritairement bio.
Coopératrice depuis l’ouverture du supermarché, Francine a découvert La Louve lors d’une projection-débat du documentaire Food Coop, réalisé par Tom Boothe, président et salarié de La Louve. Elle est tout de suite convaincue par le projet et décide de devenir membre. C’est en faisant ses courses qu’elle découvre l’offre d’emploi sur le grand tableau blanc. C’est pour elle la chance inespérée de travailler dans ce qu’elle voyait jusqu’alors comme « un grand terrain de jeu inatteignable ».
En effet, toutes les tâches s’accomplissent dans la bonne humeur à La Louve. Francine, pour qui l’environnement de travail est très important, explique que, contrairement à ce qui se passe dans d’autres entreprises, les salariés sont vraiment bienveillants et patients. « Parce que travailler avec des coopérateurs non professionnels chaque jour cela implique de devoir souvent répéter les mêmes choses, de réexpliquer constamment. Mais les coopérateurs sont toujours tellement heureux de venir donner de leur temps, que c’est facile de garder le sourire », ajoute-t-elle.
Cet emploi à La Louve est pour elle une opportunité de pouvoir enfin s’investir professionnellement dans un projet qui correspond à ses valeurs, après s’être investie bénévolement dans l’association MIAA, qui distribue des repas et des vêtements aux personnes sans-abri. En intégrant la brigade des salariés, Francine a entamé avec enthousiasme son troisième métier. Ayant plus d’une corde à son arc, elle a travaillé en post-production dans une société de production de films, comme commerciale chez un publicitaire et comme correctrice à son compte. « Maintenant, en étant salariée à La Louve, je sais que je me lève chaque matin pour développer et pérenniser un projet génial », confie-t-elle. « C’est magique de participer à ça ! »
Comment voit-elle La Louve dans dix ans ? « J’aimerais que ce soit un lieu incontournable du quartier, que ce soit une référence en France et en Europe en matière de supermarché coopératif et participatif » dit-elle, optimiste. Mais surtout, elle espère que La Louve conservera son essence et ses valeurs, « que cela reste une entreprise à taille humaine ».