Marie-Claire a rejoint l’équipe des salariés de La Louve début 2019. Nous vous proposons de faire sa connaissance et de découvrir ses premières impressions.
Le bureau des membres a « sa » salariée : Marie-Claire
« Mon premier jour de travail à La Louve, je n’avais pas d’appréhension », confie Marie-Claire. Pas étonnant : la nouvelle salariée en charge du bureau des membres y œuvrait déjà très souvent comme bénévole.
On est nombreux à l’avoir vue à l’œuvre à notre réunion d’accueil ou au bureau des membres : jonglant avec les classeurs de plannings, expliquant et réexpliquant aux coop’ les subtilités des rattrapages, alertant sur les contraintes du statut de “volant”… Elle était tellement présente comme bénévole que beaucoup de coopérateurs la prenaient pour une salariée. Maintenant, c’est elle qui a du mal à se faire à son nouveau statut : « Quand je ne sais pas répondre à une question d’un coopérateur, je lui dis de demander à un salarié… avant de réaliser que j’en suis une, moi aussi ! Mais ça ne fait que 15 jours…»
La Louve, pour elle, c’est déjà une longue histoire. Elle a rejoint la coopérative dès 2015 après voir lu un article dans Le Monde. Elle se souvient encore du titre : « La Louve est entrée dans Paris ». Elle pense d’abord à la chanson de Reggiani (Les loups sont entrés dans Paris, ndlr), mais elle découvre une Louve nourricière. En tant que fille d’agriculteur, l’idée de ce supermarché qui veut mieux rémunérer les producteurs et réduire les intermédiaires la séduit tout de suite. Et elle s’implique de plus en plus, notamment au bureau des membres. Du coup, le job, elle le connaît par cœur : « En lisant l’offre d’emploi, je me disais “ça, je sais faire, ça aussi, ça aussi…».
Mal reconnue dans son boulot d’assistante de direction, elle rongeait son frein toute la journée, depuis trop longtemps. Elle n’attendait qu’une chose : la bonne annonce. Elle n’a donc pas eu peur de quitter cette grande entreprise où elle trimait depuis 30 ans. « Mes collègues m’ont dit que j’allais le regretter, mais quand j’ai posé ma démission, j’ai eu l’impression de m’être allégée d’un poids de 10 kg ! », se réjouit-elle.
La seule chose qui va lui manquer de sa « vie d’avant », c’est « ses créneaux en tant que coordo ». Quelque chose nous dit qu’elle va aussi manquer à son équipe…